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Inauguration du bâtiment rénové "Le Rizomm" 41 rue du Port à Lille Mercredi 9 octobre 2019 de 11h30 à 13h en présence des représentants de la Région, de la MEL et de la Ville de Lille

Cet événement s'inscrit dans la Journée Démonstrateurs Smart Buildings, Smart Grids, et Smart Cities

Le Rizomm est cofinancé par l’Union européenne avec le Fonds européen de développement régional (FEDER).

Prêt pour le week-end Jardins ?

Samedi 18 et Dimanche 19 mai 

Merci aux étudiants Yncrea, ISA & HEI pour leur participation au projet !

Samedi 15H : Inauguration en musique avec les Pistons Flingués - Deux musiciens et chanteurs hauts en couleurs ! https://www.youtube.com/watch?v=BTMC6Ou-ed4

Dimanche 16h-19h , On danse avec le Huit Renversé !

Olé !

https://www.facebook.com/campuscreatifUCL/photos/pcb.1141260656058213/1141251636059115/?type=3&theater

For the second session of its Short Term Programs (STP) in 2019, the University welcomes 10 students from De La Salle University, Philippines. 

During this 3-week academic program, students will have French classes in the morning and a course taught in English (« Corporate Social Responsibility and Sustainable Development ») in the afternoon. 

The immersion in the French culture is a key focus of the STP, which includes a wide cultural program: visit of Lille and Paris, the Fine-Arts Museums, the Piscine Museum in Roubaix, and even a seminar on local gastronomy!

Welcome!

More information on LILLE Programs  

Pour la deuxième session de son Short Term Programs (STP) en 2019, l’Université accueille 10 étudiants de De La Salle University, aux Philippines.

Au programme de ce séjour académique de 3 semaines: des cours de français le matin et un cours enseigné en anglais (« Corporate Social Responsibility and Sustainable Development ») l’après-midi.

L’immersion et la découverte de la culture française est un point central des STP qui s’enrichie d’un programme culturel riche : visite de Lille et de Paris, du Palais des Beaux-Arts, de la Piscine de Roubaix, et même un séminaire sur la gastronomie locale !

Bienvenue à eux !

Plus d'informations sur les LILLE Programs 

Les technologies produites par les civilisations humaines sont-elles le résultat de nos capacités intellectuelles ou de nos aptitudes d’imitation ? D’après une équipe internationale comprenant des chercheurs du laboratoire ETHICS EA-7446 de l’Université catholique de Lille et du CNRS, avec le soutien de TSE de l’Université Toulouse 1 Capitole*, la création de technologies efficaces ne nécessite pas forcément leur compréhension. Leur étude est publiée dans la revue Nature Human Behaviour le 1er avril 2019.

Produire des outils complexes et s’adapter à différents milieux : on pense souvent que l’être humain a pu y parvenir grâce à son imposant cerveau, qui le rendrait plus ingénieux et inventif que d’autres espèces. Pourtant, l’efficacité de technologies telles que l’arc ou le kayak dépend de nombreux paramètres qu’il est encore aujourd’hui difficile de comprendre et de modéliser, même pour des physiciens. Pour cette raison, certains anthropologues ont suggéré que ces technologies résultent non pas de nos capacités de raisonnement mais de notre propension à copier les autres membres de notre groupe : de petites améliorations seraient sélectionnées successivement, conduisant à l’émergence de technologies efficaces et pourtant incomprises des individus.

Les chercheurs ont voulu tester cette théorie en laboratoire. Pour cela, ils ont recruté des étudiants qui devaient optimiser une roue afin qu’elle parcoure le plus rapidement possible la distance d’un mètre sur des rails inclinés (photo). Chacun avait cinq essais pour produire la configuration la plus efficace, avant de répondre à un questionnaire qui testait sa compréhension des mécanismes physiques pouvant influencer la vitesse de la roue. Afin de simuler la succession des générations humaines, les chercheurs ont créé des chaînes de cinq individus : chacun avait accès, sur un écran d’ordinateur, à la configuration et à l’efficacité de la roue des deux derniers essais du participant précédent. 

Tandis que la roue gagnait en vélocité au cours des « générations », la compréhension des individus est restée médiocre. En d’autres termes, il n’y avait aucun lien entre la performance de la roue et le niveau de compréhension des participants ! Chaque individu avait produit des configurations plus ou moins aléatoires et c’est la combinaison entre ces essais-erreurs individuels et la copie des configurations les plus rapides qui avait suffi à optimiser la roue. 

Dans une seconde version de l’expérience, les participants transmettaient à l’individu suivant, en plus de leurs deux derniers essais, un texte décrivant leur théorie sur l’efficacité de la roue. Les résultats furent similaires : les roues gagnaient en vitesse mais, là encore, sans que les individus comprennent pourquoi. La transmission de théories fausses ou incomplètes pouvait même empêcher les générations suivantes de développer une compréhension correcte du système, les rendant comme aveugles à une partie du problème.  

Cette expérience illustre l’importance des processus culturels dans l’apparition d’outils complexes : notre aptitude à copier les autres individus permet l’émergence de technologies que nul n’aurait su inventer de lui-même. Elle invite à se montrer prudent dans l’interprétation des vestiges archéologiques en termes de capacités cognitives, ces aptitudes n’étant pas le seul moteur de l’évolution technologique.

*Maxime Derex est chercheur à l’Université d’Exeter et membre du laboratoire ETHICS de l’Université catholique de Lille. Jean-François Bonnefon est chercheur CNRS au laboratoire Toulouse School of Management Research (CNRS/ Université Toulouse 1 Capitole) et membre de TSE (Toulouse School of Economics).

Causal understanding is not necessary for the improvement of culturally evolving technology, Maxime Derex, Jean-François Bonnefon, Robert Boyd et Alex Mesoudi. Nature Human Behaviour, le 1er avril 2019. DOI : 10.1038/s41562-019-0567-9

Dispositif utilisé dans l’expérience.  Les participants pouvaient modifier la position des poids le long des rayons entourant la roue, afin d’augmenter sa vitesse sur le rail incliné. Deux facteurs influencent cette vitesse : la distribution de la masse autour de l’axe de la roue, ou moment d’inertie (plus la masse est condensée, proche de la roue, plus celle-ci est rapide), et la position du centre de masse de la roue (plus celui-ci est haut, plus l’accélération est importante). © Maxime Derex  

Lorsque l’INRA a contacté Yncréa Hauts-de-France pour lui proposer d’être partenaire de son projet PPILOW (Poultry and Pig Low-Input and Organic production systems Welfare) qui vise à améliorer le bien-être animal dans les systèmes d’élevage, le collectif a immédiatement répondu présent.

Yncréa Hauts-de-France et le bien-être animal

Au cœur des enjeux actuels en élevage, le bien-être animal est devenu une question sociétale.  Yncréa Hauts-de-France a dédié à la thématique une équipe de recherche spécifique : l’équipe CASE (Comportement Animal et Système d’Élevage) de l’ISA Lille, dont Vanessa Guesdon est responsable. Cette dernière travaille tout particulièrement sur l’amélioration des systèmes d’élevage, dans un cadre qui reste viable pour les éleveurs.

Les travaux de l’équipe CASE sur l’amélioration de l’utilisation de l’espace extérieur par les poulets en système d’élevage plein air a été soutenu par l’ISA Lille et Yncréa Hauts-de-France à travers le financement de stages de Masters 2 et de la thèse actuellement en cours de Vitor Hugo Bessa Ferreira. La participation à des congrès internationaux et nationaux, soutenue le Fonds Fédératif pour la Recherche de l’Université Catholique de Lille, a permis de faire rayonner cette recherche, menant ainsi à la proposition de l’INRA de prendre part à son projet PPILOW (Poultry and Pig Low-Input and Organic production systems Welfare).

PPILOW, le projet à faibles impacts environnementaux ou plein air chez les volailles et les cochons qui tient également compte du bien-être animal

Financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation H2020, le projet PPILOW a pour objectif de co-construire, à travers une approche multi-acteurs, des solutions pour améliorer le bien-être des volailles et des cochons dans les systèmes d’élevage de plein air.

Le projet est fondé sur une approche participative puisque tous les acteurs de la chaîne de production sont impliqués, des fermiers aux consommateurs, citoyens, scientifiques et hommes politiques, afin d’étudier les leviers d’action possibles. L’objectif est de fournir des solutions pratiques permettant d’améliorer le bien-être animal avec des ajustements en accord avec le marché européen, les attentes des citoyens et du marché cible (législation nationale ou préférences des consommateurs).

De façon plus précise, PPILOW va co-créer, avec les utilisateurs finaux, des outils d’auto-évaluation du bien-être animal et des stratégies et techniques d’élevage innovantes. Elles auront pour but d’améliorer le bien-être animal en évitant l’atteinte à l’intégrité des animaux et l’élimination des poussins mâles, en favorisant les comportements positifs, en améliorant la santé et la robustesse de chaque espèce. Les solutions innovantes vont être testées de façon expérimentale avant que les plus prometteuses ne soient testées en conditions réelles dans des élevages.

Les impacts économiques, sociaux et environnementaux sont mesurés dans le cadre du concept « One Welfare » qui œuvre en faveur du développement durable et plus particulièrement du bien-être animal et humain. Des business models vont être créés afin d’utiliser des produits de haute qualité issus de l’adoption des stratégies PPILOW pour améliorer le bien-être des cochons et volailles dans les systèmes d’élevage en plein air. 

Au final, différentes activités (formation, vidéos des partenaires…) vont être proposées pour que les utilisateurs finaux s’approprient le projet et l’implication rapprochée de groupes nationaux d’utilisateurs à travers l’Union Européenne vont être formés pour faciliter le changement. 

Le programme Horizon 2020

Horizon 2020 est le programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union Européenne pour la période 2014-2020. Il vise à financer des projets transdisciplinaires, susceptibles de répondre aux grands défis économiques et sociaux. L’Union Européenne soutient le projet PPILOW à hauteur de 10 millions d’euros pour une durée de 5 ans.   

Retrouvez l'intervention de Benjamin Bourcier, postdoctorant en philosophie politique à l’Université catholique de Lille et membre du laboratoire Ethics, dans l'article du Monde du 2 février 2019 consacré au transhumanisme.

Benjamin Bourcier coordonne actuellement un numéro de la revue Raisons politiques consacré aux théories politiques du transhumanisme à paraître en mai 2019. 

Illustration: La fusion entre l’homme et la technologie, image extraite de la série « Human+ », de Thomas Victor. Thomas Victor / Focus / Cosmos

événements, conférences, remises de diplômes...

Dans le cadre de son Short Term Program (STP) l’Université accueille 44 étudiants coréens et australiens pendant 3 semaines sur son campus. Tandis que les premiers suivent un cours d’anglais, les seconds s’intéressent à l’implication de l’Australie sur le front de la 1ère guerre mondiale à travers une analyse historique et artistique (photographies, films, peintures…).

Depuis leur création en 2016, les STP ont accueilli plus de 130 étudiants venus de 4 pays. Grâce son service personnalisé et « all included », le programme affiche un taux de satisfaction de 100%. 

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