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Atelier de 10h à 11h30 : "Le numérique en pédagogie : Innovation ou transposition" Aula Maxima Attention places limitées. inscriptions obligatoires

L’écriture à l’épreuve de la déportation

Colloque international interdisciplinaire : du 10 au 12 mars 2016 à l’Université catholique de Lille < Dessin de Thomas Geve, enfant dans les camps d'Auschwitz puis de Buchenwald. L’écriture est fondamentalement une mise en forme de la vie. Si l’enfant passe par la forme des lettres pour inscrire les mots qui formeront ensuite des phrases, un texte, puis un récit, les civilisations se caractérisent aussi par la mise au point d’un système graphique qui leur permettra d’inscrire ce qui se vit dans l’histoire, ce qui se fera pendant plusieurs millénaires par le travail de la main. L’écriture devient ainsi la trace de ce qui se vit, de ce qui s’est vécu et de ce qui se transmet. Elle est une trace que nous laissons à la fois sur le support et en notre mémoire. Il importe dans le processus d’écriture d’être conscient de cette double empreinte à la fois psychique et externe. Cette double écriture éclaire la nécessité du témoignage. Le déporté peut écrire son histoire à la fois pour le monde et pour lui-même. L’écriture met en ordre et donne une forme. Elle permet de pénétrer l’indéchiffrable (Christophe Perrin) et de faire acte de résistance intérieure (Marjorie Lombard). Elle témoigne aussi de notre vulnérabilité (Pol Vandevelde). Chaque fois cette écriture des camps nous donne la preuve du dépassement humain et de la créativité dont chacun de nous est capable a fortiori dans des situations extrêmes. On trouve ainsi dans les camps une production poétique très importante (Hartmut Duppel) ou tout simplement un compte-rendu de ce qui se vit au jour le jour (Odile Louage). L’écriture concentrationnaire peut être contemporaine de la période de déportation des prisonniers ou au contraire postérieure à cette période. Elle peut être très matérielle et répondre à la nécessité de communiquer et de rassurer (Dominique Durand). Elle prend ensuite soit la forme d’un récit autobiographique proposant des analyses philosophiques essentielles (Denis Salas) mais aussi un mode de transmission singulier (Serge Raymond), soit la forme de récits imaginaires mettant en scène des moments clés de notre humanité (Mary Honan). Mais l’écriture ne s’arrête pas à la formation d’un style à la fois graphique et métaphysique, l’écriture concerne ce qui vient graver la mémoire dans la postérité. En ceci elle englobe des processus de gravure plus large que l’acte scripturaire. Nous avons abordé la question des photographies de Mauthausen qui reste une écriture de lumière (Renato Boccali) ainsi que des dessins laissés par Thomas Geve au sortir du camp de Buchenwald (Agnès Triebel), qui coïncident extraordinairement avec les structurations architecturales des camps (Eric Penet). La question de la déportation n’est pas nouvelle. Elle est déjà présente dans Les Ecritures (Catherine Vialle). Elle figure comme désastre et théologie négative chez des auteurs comme Levinas (Dominique Foyer) et fait surgir la nécessité du prophétisme (Jean-François Rey). Tout au long de ce colloque passionnant qui rassembla une cinquantaine de participants malgré les mesures de sécurité et les préoccupations induites par l’actualité, le dynamisme des dialogues et de l’intérêt n’a pas faibli ce dont nous nous réjouissons. Une thématique fut omni présente : celle de la construction de la mémoire (Corinne Benestroff) ou de l’élaboration de l’écrit de déportation (Cathy Leblanc) et une question cruciale fut abordée, celle de la négation des faits (Stanislas Deprez). Des chercheurs de La Catho (Faculté de théologie, département d’éthique, FLSH), de France (Lille 3, Fondation pour la mémoire de la déportation, Université de Paris VIII, Ecole nationale de la magistrature, association de Buchenwald), d’Europe (Belgique, Allemagne, Irlande, Italie) et d’Outre continent (USA) ont apporté leur concours à la réflexion. Nous sommes heureux d’avoir pu proposer, en accompagnement de ce colloque, un très beau stand de librairie mis à disposition par la maison Tirloy (Lille), mais aussi les actes du colloque de l’année dernière sur Le Corps à l’épreuve de la déportation publié le 12 mars 2016 à Lille à Geai Bleu Editions (Cf.www.cathyleblanc.fr). Nous remercions très vivement toutes les entités qui soutiennent ce colloque annuel portant sur la déportation comme objet transversal, c’est-à-dire porteur de ce qui peut éclairer notre contemporanéité. Merci aux fonds de la recherche de « La Catho », à l’Association des anciens déportés de Buchenwald, au Rotary-Club, à l’AFMD-DT59, au ministère de la Défense (ONAC). Cathy Leblanc , professeur en philosophie à l'Institut catholique de Lille. Thèmes de recherche : la barbarie et la déshumanisation, la phénoménologie heideggerienne. Contact : cathy.leblanc2@wanadoo.fr

Antoine Blondelle, docteur en éducation (Phd) de l’Université de Sherbrooke

Antoine Blondelle vient d’obtenir un Doctorat en Education (PhD) à l’Université de Sherbrooke au Québec (Canada) Actuellement enseignant-chercheur à ESPAS-ESTICE et coordinateur pédagogique des 3ème et 4ème année, ses enseignements portent sur le management, les relations humaines et la communication. Le résumé de la thèse : Les étudiants de première année de licence de l’Université Catholique de Lille (UCL) constituent une population particulière. Leurs caractéristiques socio-économiques et leurs antécédents scolaires ne semblent pas suffisants pour expliquer leur taux de réussite plus élevé que l’ensemble des étudiants de première année de licence. Or, dans les pays occidentaux, les taux d’échecs observés en première année d’université ont généré une large littérature scientifique cherchant à mieux comprendre quelles caractéristiques étaient en mesure d’expliquer l’échec ou la réussite étudiante. Parmi les pistes proposées, l’étude des caractéristiques motivationnelles semble prometteuse. Nous nous sommes donc demandé quelles étaient les caractéristiques motivationnelles, que nous avons appelées profils, des étudiants de première année de licence de l’UCL. « l’Impact des activité pédagogiques » Pour répondre à cette question, nous avons essayé de savoir si les activités pédagogiques proposées habituellement en première année pouvaient se révéler un élément déterminant au niveau de la motivation. Le contexte de l’UCL, misant fortement sur l’innovation pédagogique pour l’avenir, rend cet éclairage particulièrement intéressant pour les responsables pédagogiques et les enseignants. Nous nous sommes appuyé sur un cadre de référence original empruntant à la fois à la théorie de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985), concernant la motivation générale à effectuer des études, et de la dynamique motivationnelle au sein d’une activité pédagogique (Viau, 2009). Si l’objectif général est d’établir les profils motivationnels des étudiants de première année de licence de l’UCL, nous nous sommes demandé quelles caractéristiques personnelles (âge, sexe, origine sociale, antécédents scolaires, discipline, type d’établissement, choix et type de sélection) significatives influencent ceux-ci. Les résultats de l’étude portant sur 457 étudiants montrent une motivation très élevée envers les études, soutenue par des motifs à la fois intrinsèques et extrinsèques, pourtant opposés selon la théorie de l’autodétermination. Les étudiants montrent une motivation élevée envers les travaux dirigés qui allient théorie et pratique mais aussi envers les activités pédagogiques avec lesquelles ils sont familiers. Notons que le résultat le plus original provient de l’étude des caractéristiques faisant varier les profils. « L’impact de l’environnement proposé par les établissements » En effet, aucune des caractéristiques personnelles étudiées ne fait varier les profils à l’exception des disciplines et du type d’établissement (école ou faculté) où sont observées des variations statistiques. En outre, au sein d’une même discipline, les différences existent en fonction du type d’établissement. Autrement dit, des facteurs contextuels propres aux établissements ou à la culture disciplinaire sont à l’origine des différents profils motivationnels. Ces conclusions renforcent le rôle de l’institution et des facteurs environnementaux propres aux établissements dans les niveaux de motivation des étudiants. Notre recherche donne également des données importantes aux acteurs de terrain en contact direct avec les étudiants. Suite du projet scientifique : Les recherches futures vont s’orienter vers les déterminants de la motivation (sens, engagement, persévérance) dans l’environnement éducatif/de travail, l’évaluation des dispositifs de formation (activités pédagogiques, innovations) dans une approche par compétences, mais aussi sur les aspects relationnels, communicationnels et interculturels des pratiques enseignantes/managériales. Ces aspects se feront en lien avec le laboratoire d’Anthropologie Expérimentale de l’UCL mais également avec un lien fort avec l’Université de Sherbrooke avec l’accueil d’un doctorant dès septembre 2016. Par ailleurs, au sein d’Espas Estice, les enseignants et étudiants sont accompagnés et invités à participer à ces recherches ou des expérimentations. Enfin, des collaborations sont déjà en place avec l’Université Catholique de l’Ouest et l’Ecole Supérieure d’Agricultures (Angers) concernant la motivation en contexte universitaire (publications, conférences, enseignements).

Rejoignez l’équipe Université Catholique de Lille au Challenge Européen du Vélo !

Depuis 2 ans, l’Université Catholique de Lille participe au Challenge Européen du Vélo. Cette année encore, nous vous proposons de rejoindre l’équipe et de mener l’université Catholique de Lille à la victoire. De quoi s’agit-il ? Une compétition de cyclistes urbains du 1er au 31 mai qui rassemble de nombreuses villes et métropoles européennes (Rome, Varsovie, Bologne, …) afin d’enregistrer un maximum de kilomètres à vélo (pour tous vos déplacements). >> Dès à présent, rejoignez l’équipe UCL pour participer au Challenge Européen du Vélo ! http://cycling365.eu Du 1er au 30 mai, vous pourrez enregistrer via l’application Cycling365 (Sélectionner l’équipe Métropole Européenne de Lille puis l’école Université Catholique de Lille) ou sur le site www.cyclingchallenge.eu tous vos trajets effectués à vélo effectués comme moyen de transport (par exemple : les trajets vers et depuis le lieu de travail ou l'école, pour faire les courses, rendre visite à des amis, aller au cinéma ou à la piscine). Attention, les activités sportives ne sont pas autorisées. Dans le "Classement Principal", seuls les kilomètres de la partie du trajet effectuée à l'intérieur des frontières de la ville ou de l'agglomération seront comptabilisés. Dans le "tableau de statistiques", tous les kilomètres de tous les déplacements seront comptabilisés. Comment ça marche ? Challenge entièrement gratuit, avec des goodies offerts pour toute participation ! De nombreux cadeaux et prix seront à gagner, pour récompenser les efforts de chacun ! A partir du 1er avril, chaque participant pourra s’inscrire au Challenge, et bien sûr, faire du vélo et enregistrer ses kilomètres sur l’application Cycling365 ou sur la plate-forme internet. Pour plus d’informations : http://www.lillemetropole.fr/sites/lmcu/mel/decouverte/grands-evenements/challenge-europeen-velo.html Pour toute question, vous pouvez me contacter à florie.delcour@univ-catholille.fr ou vous adresser directement à challengevelo@lillemetropole.fr .

Iñigo Antepara : social business et précarité énergétique

Iñigo Antepara a rejoint la Faculté de Gestion, Economie et Sciences le 1er mars 2016, dans le cadre d’un post-doctorat cofinancé par la Métropole Européenne de Lille. Il intègre la Chaire de formation et recherche « Social Business » qui se met en place au sein de l’Université catholique de Lille dans le cadre du projet régional SoBisHub (plateforme de développement d'initiatives en social business - Hauts-de-France). Iñigo est originaire de VITORIA, capitale du pays basque espagnol, élue capitale verte de l’Europe en 2012, près de Bilbao. Après ses études d’ingénierie en techniques de l’énergie (notamment sur la certification énergétique des bâtiments) à l’Université de Bilbao, il passe un doctorat en génie des matériaux utilisés dans les piles à combustible à l’Université de Navarra. Il est également chargé de travaux de RetD à la MONDRAGON Coopérative Corporation, le plus grand groupe coopératif du monde, avec 260 entreprises et 75 000 salariés, dont une grande partie au pays basque espagnol. Iñigo Antepara a ensuite alterné des missions professionnelles et un séjour postdoctoral à la Faculté de génie civil de l’Université de Prague, sur l’étude de matériaux de construction. Il mènera ses travaux de recherche sous la direction de Frédérik Claeyé, responsable de la Chaire SOcial Business, sur le thème de la précarité énergétique et des initiatives sociales qui peuvent permettre l’accès de tous à l’énergie. Un seul chiffre : aujourd’hui 14% des Français sont en situation de précarité énergétique. F. Deplancke

Docteur Amélie Lansiaux, cancérologue et animatrice de la Recherche Médicale

Nous partons aujourd’hui à la rencontre du Docteur Amélie Lansiaux, Chef de service du département de recherche médicale du Groupement Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille (GHICL) depuis 2014. Originaire du Nord de la France, le Docteur Amélie Lansiaux a fait ses études de médecine à Lille. Elle a reçu son Diplôme d’Etat de spécialité en 1995, puis s’est rapidement tournée vers le monde de la recherche, et plus précisément de l’oncologie. Partant du constat qu’il n’y avait que très peu de traitements en cancérologie, faire des travaux de recherche sur ce sujet lui est apparu comme une évidence. En témoigne sa thèse de science, passée en 2003, dans laquelle elle s’est intéressée aux nouveaux médicaments en cancérologie. Une centaine de publications scientifiques à son actif De nombreuses publications ont suivi : le Docteur Lansiaux en a plus d’une centaine à son actif. Impossible ici de toutes les citer, mais certaines d’entre elles manifestent des étapes importantes de son travail. C’est par exemple les articles « Distribution of Furamidine Analogues in Tumor Cells : Targeting of the Nucleus or Mitochondria Depending on the Amidine Substitution », ou « Novel Stable Camptothecin Derivatives Replacing the E-Ring Lactone by a Ketone Function Are Potent Inhibitors of Topoisomerase I and Promising Antitumor Drugs ». Cette dernière publication marque d’ailleurs un moment marquant de sa carrière puisque cette recherche a permis le développement d’une molécule qui a été testée en essai clinique chez des patients. Des revues hautement reconnues sur le plan international comme « Cancer Research », « Clinical Development», « Drug Development », « Medical Research » ou encore « Translational Science » ont été les revues dans lesquelles le Dr Lansiaux a publié une partie des travaux de son équipe. Un parcours tourné vers la recherche De 2003 à 2012, le Docteur Lansiaux a dirigé une équipe de recherche INSERM du Centre Oscar Lambret, centre anti-cancereux de Lille. En 2004, elle passe son HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) et devient également Maître de conférences praticien hospitalier en 2008. Elle a ainsi encadré de nombreux étudiants, et notamment plusieurs doctorants et post-doctorants. Riche de toutes ces expériences et toujours animée par une envie d’avancer et de faire avancer la recherche médicale, le Docteur Amélie Lansiaux décide alors de travailler dans l’industrie pharmaceutique. Elle souhaitait mieux connaitre le développement et la recherche de nouveaux médicaments. C’est ainsi que de 2012 à 2014, elle a occupé la fonction de « Vice-Présidente médecine translationnelle oncologie » dans le laboratoire IPSEN. Sa double compétence de médecin et de chercheur prend alors tout son sens, puisque les deux facettes lui sont indispensables pour cette responsabilité. En 2014, elle intègre l’Institut Catholique de Lille et prend la direction du département de recherche médicale du GHICL. Un poste presque « taillé sur mesure » pour le Docteur Lansiaux qui, grâce à ses différentes expériences, bénéficie d’une connaissance du monde de la recherche, des avancées de la pratique médicale et des pratiques de l’industrie pharmaceutique, qui lui permettent de mener à bien sa nouvelle mission. Riche également de son expérience aiguisée en cancérologie, elle peut aisément utiliser ses compétences pour d’autres thématiques de recherche. Aujourd’hui, elle manage une équipe d’une trentaine de personnes et continue à œuvrer pour créer de nouveaux projets afin d’innover toujours plus. Elle « connecte » les professions entre elles et prêche pour une transdisciplinarité de la recherche. « L’ouverture aux autres, dit-elle, est la clé de la réussite". Célia Henry

Rustam Romaniuc, post-doc au Laboratoire d’Anthropologie Expérimentale de l’ICL

Rustam ROMANIUC a rejoint le nouveau Laboratoire d’Anthropologie Expérimentale de l’Institut catholique de Lille en février 2016, dans le cadre d’un post-doctorat cofinancé par la MEL. Originaire de Moldavie, après l'obtention du baccalauréat, il décide de poursuivre ses études en France, à l'Université de Reims où il obtient une Maitrise en Economie Appliquée. Puis il obtient un Master spécialisé en Economie du Droit à l'Université de Hambourg et un Master en Droit à l'Université d'Erasmus à Rotterdam. Retour en Moldavie où il travaille sur des études économiques dans le cadre du Programme pour le Développent financé par les Nations Unies. En 2013 il entame un doctorat en Economie du Droit à l'Université de Turin, en co-tutelle avec l'Université de Montpellier. Il intègre le Laboratoire Montpelliérain d'Economie Expérimentale afin de réaliser des expériences sur la complementarité entre les sanctions monétaires , qui est le mécanisme d'incitation préféré par les économistes, et la pression sociale, qui est plutôt mise en avant par les sociologues ou encore les anthropologues pour expliquer pourquoi les individus coopèrent les uns avec les autres. « Pour comprendre et changer le comportement humain, nous avons besoin d'une meilleure compréhension des mécanismes mis en avant par les sociologues, psychologues et biologistes. Et le meilleur moyen de croiser toutes ces disciplines – affirme Rustam - est l'utilisation des expériences en laboratoire et sur le terrain. C'est sur ce croisement des disciplines dans des conditions "expérimentales" que je travaille au Laboratoire d'Anthropologie Expérimentale à la Maison des Chercheurs sous la direction de Nicolas Vaillant. Nos projets ont un impact tant pour le monde académique que pour les entreprises et pour l'organisation de la société en général ».

Parcours : Gérald PREHER, Enseignant-Chercheur

Gérald PREHER est Enseignant Chercheur en littérature et civilisation américaines à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Institut Catholique de Lille depuis 2011. Après avoir enseigné et soutenu en 2008 une thèse de doctorat à l’Université de Versailles – Saint Quentin-en-Yvelines sur quatre écrivains du Sud américain, Gérald PREHER a rejoint l’Institut Catholique de Lille où il est responsable des enseignements dans le domaine américain. Ses activités de recherche portent principalement sur des auteurs du XXème siècle du Sud des États-Unis, sur le courant gothique dans la littérature américaine et sur le genre de la nouvelle. Gérald PREHER est directeur de rédaction de la revue bilingue et pluridisciplinaire Résonances qui s’interroge sur les interactions entre les arts et le genre. Il est également co-directeur de rédaction de la seule revue internationale en langue anglaise exclusivement consacrée à l’étude de la nouvelle, Journal of the Short Story in English. Cette revue est publiée par l’Université d’Angers en partenariat avec Belmont University, Nashville, Tennessee aux États-Unis. Gérald PREHER est également l’auteur d’un ouvrage intitulé L’Intemporalité du passé dans l’œuvre de quatre écrivains du Sud : Walker Percy, Peter Taylor, Shirley Ann Grau et Reynolds Price et termine actuellement une monographie intitulée Travelling through Time and Space: The Fiction of Elizabeth Spencer. Chercheur particulièrement productif, Gérald PREHER a dirigé une dizaine d’ouvrages scientifiques et publié plus d’une soixantaine d’articles dont 12 dans des revues internationales de premier rang. Depuis son arrivée à l’Institut Catholique de Lille en septembre 2011, Gérald a organisé 4 colloques internationaux et une journée d’études à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines qui ont notamment contribué à développer les liens de recherche avec Liverpool Hope University, partenaire privilégié de notre institution. Il s’est également rendu à plusieurs reprises à Liverpool pour participer à différentes manifestations scientifiques. Gérald PREHER a par ailleurs coordonné et édité deux numéros de la Revue Mélanges de Science Religieuse dirigée par Philippe HENNE et il prépare pour la fin de l’année 2016 un troisième numéro sur le concept de Destinée Manifeste dans la culture américaine. Gérald PREHER a soutenu en juin dernier une habilitation à diriger des recherches sous la direction du Professeur Emmanuel VERNADAKIS à l’Université d’Angers sur les figures de la marge dans la littérature américaine et a participé depuis à un jury de thèse de doctorat. En collaboration avec le Professeur Suzanne BRAY et en partenariat avec Cindy HAMILTON et Jacqui MILLER de Liverpool Hope University, Gérald PREHER co-organise, dans nos murs, un colloque international les 17 et 18 juin prochain : « Adaptation, Revision, Translation: From Life to Art, from the Page to the Stage and Screen ». Vincent ROGER

Une nuit à la piscine

Visitez un musée la nuit, c’est bien plus mystérieux, bien plus théâtral … Le parcourir, un téléphone 4G à la main pour mener une enquête et être bombardé d’indices via Snapchat, c’est encore plus excitant … Recherchez des tableaux avec un casque en 3 dimensions (Oculus Rift), c’est presque déstabilisant ! Vivre l’histoire d’une sauvageonne des mers en compagnie de circassiens sortis de nulle part … Il n’y a que la Nuit à la Piscine pour vous faire vivre ces sensations-là !

La nuit de l'Economie

Conférence « Entreprendre autrement pour redonner du sens à nos actions et créer de la valeur sur notre territoire ». Et si on décidait de créer collectivement des solutions entrepreneuriales innovantes pour dynamiser nos entreprises et répondre aux défis économiques de notre territoire ? EUX l’ont fait et ils viennent nous en parler ! Sophie Keller est entrepreneur, économiste, expert associé à l'ESSEC. Elle a cocréé Odyssem, un collectif d'entrepreneurs qui agit pour développer des projets innovants de relocalisation d'emplois et d'activité sur les territoires. Elle est l'auteur de L’économie qu’on aime ! Sophie KELLER Entreprise : ODYSSEM Lieu : Paris Nicolas a créé en octobre 2012 le plus grand MakerSpace de France à Montreuil pour offrir aux artistes et artisans de la ville un lieu collaboratif de conception, de fabrication et de vente. 1.750 m2 dans lesquels plus de 160 Makers collaborent, innovent, prototypent ensemble et développent leur activité grâce à des ateliers de fabrication partagés. Info : Ouverture d’ICI Lille avec une équipe locale mi 2017 Nicolas Bard Entreprise : ICI Montreuil Lieu : Montreuil Christophe Chevalier a obtenu le prix de l’entrepreneur social 2012 (Schwab – BCG). Patron d’un groupe employant plus de 2000 personnes, Christophe a relancé l’industrie de la chaussure à Romans-sur-Isère avec la marque Made In Romans. Christophe est convaincu que c’est en coopérant et en mutualisant des compétences éparses que l’on peut relancer des activités sur des territoires sinistrés. Il promeut les «Pôle Territoriaux de Coopération Economiques» (PTCE). Christophe CHEVALIER Entreprise : le GROUPE ARCHER Lieu : Romans sur Isère (Valence – Drôme) Introduction de la conférence par Karine CHARBONNIER Karine Charbonnier-Beck est le chef de l'entreprise visserie Beck-Crespel d'Armentières et une femme politique française. Candidate sur les listes de Xavier Bertrand lors de l'élection régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, elle est élue conseillère régionale puis vice-présidente du conseil régional, chargée de la formation et des relations avec les entreprises. Karine CHARBONNIER Entreprise : BECK CRESPEL Lieu : Armentières Inscription par mail auprès de Patricia : contact@clubE6.fr A la suite de la conférence, nous vous proposons des sessions d’échanges avec certains membres du CLUB E6 qui entreprennent ou ont entrepris la mutation de leurs entreprises et/ou de leurs modèles économiques.