Ola Gjeilo, jeune compositeur américain d’origine norvégienne, n’a jamais caché son attirance pour les musiques de films. Composé en 2008 alors qu’il avait à peine trente ans, son Sunrise Mass préfigure un don inné pour créer des œuvres qui portent loin l’imagination. A l’opposé de cet univers éthéré, la Grande messe solennelle pour chœur, assemblée et deux orgues (1994) de Thierry Escaich nous empoigne violemment. Le célèbre organiste, par trois fois lauréat aux Victoires de la musique, offre ici une liturgie incandescente. Entre ces deux maîtres, le compositeur Lillois Jacques Deregnaucourt improvise sur sa propre partition dont le seul nom – Par delà l’illusion en ces terres inconnues – résonne en nous comme un souffle libérateur.
Ola Gjeilo, jeune compositeur américain d’origine norvégienne, n’a jamais caché son attirance pour les musiques de films. Composé en 2008 alors qu’il avait à peine trente ans, son Sunrise Mass préfigure un don inné pour créer des œuvres qui portent loin l’imagination. A l’opposé de cet univers éthéré, la Grande messe solennelle pour chœur, assemblée et deux orgues (1994) de Thierry Escaich nous empoigne violemment. Le célèbre organiste, par trois fois lauréat aux Victoires de la musique, offre ici une liturgie incandescente. Entre ces deux maîtres, le compositeur Lillois Jacques Deregnaucourt improvise sur sa propre partition dont le seul nom – Par delà l’illusion en ces terres inconnues – résonne en nous comme un souffle libérateur.