Cinéma et peinture

Code Cours
2223-FLSH-ARTS-FR-3004
Langue d'enseignement
Français, Anglais
Ce cours apparaît dans les formation(s) suivante(s)
Responsable(s)
CONG MINH VU
Période

Présentation

Objectifs

Interroger les enjeux esthétiques des
différents modes d’apparition de la peinture à l’écran. Savoir observer et
reconnaître une influence picturale dans des genres cinématographiques variés.
Comprendre les spécificités de l’image cinématographique et, grâce à l’analyse
approfondie des œuvres, comprendre les enjeux d’un dialogue entre les images.


Présentation

Peinture et cinéma
entretiennent d’étroites relations depuis le commencement, Lumière étant, selon
Jean-Luc Godard (La Chinoise, 1967),
« le dernier peintre impressionniste ». Si peinture et cinéma
dialoguent au sein des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle, avec
les œuvres futuristes, qui interrogent la représentation du mouvement, ou les
films de Marcel Duchamp, Francis Picabia et d’autres surréalistes, c’est bien
souvent au cœur de fictions classiques que la peinture fait irruption dans la
continuité des images filmiques.


Quels sont les modes
d’apparition de la peinture à l’écran et à quelles fins, esthétiques, diégétiques,
l’œuvre est-elle convoquée ? Peut-on, à l’instar de Pascal Bonitzer (Décadrages), parler de
« plan-tableau » ? Comment le cinéma, art du mouvement,
appréhende-t-il l’image fixe ? Au gré de quelles vertigineuses mises en
abyme le tableau éclaire-t-il notre vision du film et quel dialogue
instaure-t-il entre le personnage, la toile et le spectateur ? La présence
de l’œuvre à l’écran est-elle à envisager comme trace, empreinte, influence,
modèle ou « coïncidence » notamment
dans les multiples citations de L'Ile des
morts
de Böcklin ou du Christ Mort d’Andrea
Mantegna? Autant de questions que nous nous proposons d’explorer à travers les
films de Murnau, Tourneur, Robson, Bunuel, Hitchcock, Pasolini, Jarman, et bien
d’autres.


Modalités

Modalités d'enseignement

Filmographie indicative

Luis Bunuel, Viridiana (1961)

Francis Ford Coppola, la trilogie du Parrain, Dracula (1992)

Jean-Luc Godard, Passion (1982), Histoires du
cinéma
(1997-1998)

Derek Jarman, Caravaggio (1986)

F.W Murnau, Faust
(1926)

Hitchcock, Vertigo
(1958), Psychose (1960), Marnie (1964),

Pier Paolo Pasoloni, La Ricotta

Mark Robson,
L'Ile des morts
(1941)

Raoul Ruiz, Klimt
(2006)

Andreï Tarkovski, Nostalghia (1983), Le
sacrifice
(1986)

Jacques Tourneur, Vaudou (1943)

Lars von Trier, Breaking the waves Waves (1996), Melancholia (2011)

Évaluation

Ressources

Bibliographie

<b>La bibliographie sera, complétée en regard des films et des notions étudiées.</b>|| Jacques, Aumont, <i>L’Œil interminable : cinéma, et peinture</i>, Paris, Librairie Séguier, 1989|| Pascal, Bonitzer, <i>Décadrages</i>, Paris, Éditions, de l’Étoile, 1985|| Luc, Vancheri, <i>Cinéma et peinture :, passages, partages, présences</i>, Paris, Armand Collin, 2007|| <i>Hitchcock et l'art :, coïncidences fatales</i>,, dirigé par Guy Cogeval et Dominique, Païni, Paris, Editions du Centre Pompidou, 2001|| <i>Peinture et cinéma,, Pictorialité de l’image filmée de la toile à l’écran</i>, Revue Ligeia,, Dossiers sur l’art, Juillet-décembre 2007||