A la découverte des candidats au Prix de Thèse 2025 …

Comme chaque année, les Prix de Thèse de l’Université Catholique de Lille sont organisés avec le soutien de la Fondation de la Catho de Lille. Ces distinctions valorisent les travaux de recherche menés par des doctorants en troisième année de thèse, issus des établissements membres de l’Université.

La Commission Recherche récompense des projets qui se distinguent par leur fort potentiel d’impact sociétal, notamment dans les domaines de la transition écologique, numérique ou sociale.

Trois prix seront remis le 24 juin 2025 :

1er prix : 1 500 €

2e prix : 1 000 €

3e prix : 500 €

Découvrez ci-dessous les quatre candidats en lice cette année.

Majd AL JURDI

Doctorat en Génie civil

“Leveraging City Information Modeling (CIM) with a Comprehensive Socio-Environmental System for Neighborhood Decision-Making “

ENGSYS Université de Lille, laboratoire LGCgE – JUNIA

Director Prof. Hussein MROUEH

Supervisors Vedrana IKALOVIC & Rania WEHBI

Cette thèse explore l’utilisation du City Information Modeling (CIM) comme outil d’aide à la décision à l’échelle du quartier, en intégrant un cadre socio-environnemental basé sur les principes ESG (environnement, social, gouvernance). En s’appuyant sur une participation citoyenne active, l’étude redéfinit le concept de quartier pour mieux évaluer et planifier la durabilité urbaine. Le modèle est appliqué au quartier du Triolo à Villeneuve d’Ascq, avec des données sociologiques et environnementales intégrées dans un outil numérique interactif. Ce dispositif permet aux habitants, aux experts et aux décideurs de co-construire des stratégies adaptées. L’approche contribue ainsi à la réalisation de l’ODD 11 sur les villes durables et inclusives.

Anastasia CONROUX

Doctorat de Droit privé et sciences criminelles

“ L’appréhension juridique des relations d’emprise au sein de la famille “

Faculté de Droit de l’Université catholique de Lille, Université polytechnique des Hauts-de-France

Direction Blandine Mallevaey

Cette thèse explore la manière dont le droit privé et pénal appréhende les relations d’emprise au sein de la famille, phénomène insidieux souvent mal identifié par les institutions judiciaires. Malgré les progrès législatifs, l’emprise reste insuffisamment encadrée, créant des inégalités dans son traitement par les juges. L’auteure propose une définition juridique objective de l’emprise fondée sur trois critères afin d’outiller les professionnels du droit et de la santé. Elle plaide pour une meilleure reconnaissance du phénomène dès les premières étapes judiciaires et une réponse pénale plus adaptée. Ce travail vise à renforcer la protection des victimes et à prévenir la récidive des auteurs.

Florian MARTINI

Doctorat en Sciences agronomiques & Ingénierie biologique – Biotechnologies végétales

“ Activités & modes d’action d’huiles essentielles sur Phytophthora infestans en vue de la formulation d’un biofongicide pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre “

JUNIA / UMRT BioEcoAgro & GEMBLOUX AGRO-BIOTECH, ULIÈGE, BELGIQUE

Direction Dr Ali Siah & Jérôme Muchembled

La thèse PHYTOIL explore l’utilisation d’huiles essentielles comme alternative naturelle aux fongicides chimiques pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre, causé par Phytophthora infestans. Elle évalue leur efficacité sur différents génotypes du pathogène et leur impact sur plusieurs variétés de pommes de terre. Les huiles de cannelle, girofle et origan montrent des résultats prometteurs sans phytotoxicité notable. L’étude identifie leurs mécanismes d’action cellulaires. Elle ouvre la voie à une formulation innovante en faveur d’une agriculture plus durable.

Florian WATIER

Doctorat en Droit privé et sciences criminelles

“ Les relations entre enfant et parent(s) à l’épreuve de la détention ”

Faculté de Droit de l’Université catholique de Lille, Université polytechnique des Hauts-de-France

Direction Blandine Mallevaey

La thèse de Florian Watier analyse les relations entre enfants et parents dans le contexte de la détention, qu’il s’agisse de parents incarcérés ou de mineurs détenus. Elle s’interroge sur l’effectivité des liens familiaux et l’exercice de l’autorité parentale en prison, à la lumière de l’intérêt supérieur de l’enfant. L’étude révèle les limites du cadre juridique actuel et formule des propositions concrètes pour améliorer la prise en compte de l’enfant. Son originalité réside dans une approche centrée sur l’enfant, étayée par des observations de terrain. Elle vise un impact sociétal en influençant les politiques publiques et les pratiques pénitentiaires.